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puissance de la douceur - Page 2

  • La question du lundi. De la douceur.

    On a eu l’occasion ici d’utiliser l’expression « livre-chevalier ». On l’utilise pour quelques livres qu’on garde tout près de soi car, tout d’abord, on les aime et ensuite, on en a besoin. Comme les chevaliers le firent en leur temps pour la veuve et l’orphelin, les opprimés et les innocents emprisonnés dans des geôles, ils viennent à notre secours dans l’armure de leurs couvertures et rappellent l’essentiel sur lequel s’appuie l’élan vital. Il en est ainsi d’un livre d’Anne Dufourmantelle, Puissance de la douceur. On en relie des pages, oui, certaines sont marquées de post-it multicolores ou de traits de crayon ; mais il suffit bien souvent de le tenir entre les mains et d’en lire le titre, et d’y penser, à cette douceur, puissante on le sait pour l’avoir expérimenté pour soi. Et on aimerait bien que le monde l’expérimente aussi.

    D’où la question du lundi : pensez-vous que la douceur puisse être puissante ?

  • Moisson

    Apprendre à une petite fille à jouer à la crapette et la voir passionnée, demandant à faire plusieurs parties.
    Régaler famille, amis et voisins de cookies aux flocons d’avoine et cranberries.
    Revenir du marché avec un beau bouquet de roses jaunes.
    Chiner de belles assiettes anciennes en faïence de Gien, qu’on prendra plaisir à utiliser au quotidien.
    Récupérer du joli tissu bleu gris qu’on va utiliser pour refaire le coussin de la radassière.
    Terminer la relecture de L’homme révolté, de Camus.
    Envoyer une carte d’anniversaire fleurie à quelqu’un pour maintenir un lien ténu.
    Mettre du papier journal de côté pour quand on pourra faire les vitres.
    Brosser les chats.
    Echanger du repassage contre le nettoyage des ordinateurs, l’installation d’antivirus, les mises à jour, etc.
    Prêter Puissance de la douceur, d’Anne Dufourmantelle.
    Laver le gros anorak qu’on a mis tout l’hiver avant de le ranger pour convaincre le printemps qu'il est bien temps d'arriver.